Ils accumulent les fausses routes

À défaut de débloquer la situation inextricable créée par les juges de Karlsruhe, Angela Merkel s’est soudainement déclarée prête à vouloir « faire davantage en matière de politique économique, afin de faire progresser l’intégration [de la zone euro] » et « agir en responsabilité et de manière intelligente pour que l’euro puisse subsister ». « Nous allons à coup sûr nous pencher sur cette question en lien avec ce qu’on appelle le Fonds de relance », a-t-elle conclu, sans dévoiler ses batteries.

Pas de quoi être surpris, aux États-Unis

Le pronostic est établi, la croissance et l’inflation vont être faibles, l’endettement très accru et la mondialisation devra être un peu remaniée. Il va falloir faire avec en s’y adaptant et vivre non seulement avec le virus mais également, pendant longtemps, avec le coût du combat mené contre lui. En attendant de mieux comprendre ce que cela présage, un coup d’œil aux États-Unis est instructif, Donald Trump et ses électeurs mis à part.

L'actualité de la crise : C’EST BEAU, LE PROGRÈS ! par François Leclerc

Billet invité.

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C’est quand l’avenir est bouché et le futur indécis que les visions prometteuses de l’avenir se multiplient. La Bundesbank et tous ceux qui lui emboîtent le pas ne manquent pas une occasion de nous rappeler celle à laquelle ils tiennent mordicus : leur promesse ultérieure de croissance une fois le coût du travail diminué et la compétitivité retrouvée sur le marché international.

Jens Weidmann, son président éclairé, propose même d’élargir sans délai l’aide européenne aux banques espagnoles à toute l’économie du pays, afin d’engager une nouvelle marche … Lire la suite